Une coproduction tuniso-française, La Voix de Hind Rajab est un puissant drame mêlant fiction et documentaire, inspiré par des événements réels déchirants. Il raconte l’histoire de Hind Rajab, une fille palestinienne de six ans qui s’est retrouvée piégée dans une voiture sous un lourd bombardement à Gaza après avoir perdu sa famille. Pendant ces moments éprouvants, Hind a passé un appel désespéré aux services d’urgence du Croissant-Rouge palestinien, tandis que les équipes de secours luttaient pour sécuriser un passage sûr afin d’atteindre son lieu. En utilisant l’enregistrement audio réel de l’appel, le film offre une expérience cinématographique frappante qui éclaire le silence, la peur et l’attente, transformant la voix de l’enfant en un symbole universel d’innocence confronté à la violence.
Le président du festival, Hussein Fahmy, a déclaré :
«La présentation de la voix de Hind Rajab en tant que film de clôture de l’édition de cette année reflète la profonde conviction du festival dans le rôle du cinéma en faveur des causes humaines, en tête desquelles la cause palestinienne. C’est une œuvre profondément émouvante qui démontre comment l’art peut servir de voix pour la justice et la liberté».
Le directeur artistique Mohamed Tarek a ajouté : « Sélectionner le film de Kaouther Ben Hania pour la finale du festival célèbre le rôle du cinéma arabe dans la transmission de la voix de la Palestine au monde et réaffirme que le cinéma peut être un pont unissant les peuples et préservant notre mémoire commune. Sa prestigieuse victoire du Lion d’Argent à Venise élève encore sa signification mondiale et nous rend encore plus fiers de le présenter au Caire. » La présence de La Voix de Hind Rajab lors de la clôture du Festival international du film du Caire nous rappelle à tous le pouvoir de l’art face à la douleur et restaure dans nos cœurs la conviction que le cinéma peut porter le murmure de l’innocence et transformer une histoire en lumière au milieu des ténèbres. Nous élevons la voix de Hind et de tous les enfants dont l’enfance a été arrachée par la violence, croyant que le pouvoir de l’image et du mot peut garder l’espoir vivant et accorder à l’humanité une nouvelle chance de cohésion et d’inspiration»
