Sous le ciel étoilé de Hammamet, la magie du Festival International de Hammamet a opéré de nouveau, le 15 juillet 2024, avec une performance vibrante du groupe algéro-québécois “LABESS”, fondé par Nedjim Bouizzoul. La scène, nichée dans l’écrin naturel du Fort de Hammamet, a résonné des mélodies fusionnant tradition algérienne et modernité, captivant une foule diversifiée et enthousiaste. Chaque note, chaque parole a tissé des liens invisibles entre les cœurs, faisant de cette soirée un moment inoubliable de partage et d’émotion. Le concert, marqué par des morceaux tels que Rosa Que Linda Eres et Ye Babour Louh, a célébré la vie, l’amour et la justice sociale, laissant le public émerveillé et plein d’espoir. 

Par Hadil Hammami

Sous le ciel étoilé de Hammamet, un murmure de magie flotte dans l’air. Le Festival International de Hammamet, joyau de la culture méditerranéenne, a une fois de plus ouvert ses portes la soirée du 15 juillet 2024, à une performance musicale dynamique avec le groupe de musique algéro-québécois “LABESS” fondé par Nedjim Bouizzoul en 2004 à Montréal.

La scène du festival, nichée au cœur du Fort de Hammamet avec un écrin de beauté naturelle, s’est distinguée encore avec le spectacle du groupe LABESS par une air à la fois de tradition et de modernité. Les spectateurs, un mélange éclectique de jeunes et de moins jeunes, de locaux et de visiteurs, prennent place avec une excitation palpable. Les lumières douces baignent l’enceinte d’une lueur dorée, créant une atmosphère magique.

Lorsque les premières notes résonnent, une onde de chaleur traverse la foule. LABESS, avec leur fusion unique de musiques traditionnelles algériennes et de sonorités modernes, captivent instantanément. Le leader du groupe, Nedjim Bouizzoul, incarne à lui seul cette fusion, avec une voix qui transporte et des paroles qui touchent l’âme. Chaque morceau est une invitation à un voyage, un mélange de chaâbi, de flamenco, et de rythmes gnawa qui célèbrent la diversité et l’unité.

Les spectateurs se sont laissés emporter durant le répertoire de ces chansons, Rosa Que Linda Eres, Dance me Echemaa et Ye Babour Louh, battant des mains, dansant, ou simplement fermant les yeux pour mieux savourer l’instant. Il y a dans l’air un sentiment de communauté, de partage, comme si chaque note jouée créait un lien invisible entre les cœurs présents. C’est une célébration de la vie, de l’amour et de la musique dans toute sa splendeur.

Au-delà de la musique, c’est l’âme de LABESS qui touche profondément.

Leur engagement pour la paix, pour Palestine, l’amour et la justice sociale résonne à travers chaque parole, chaque mélodie. Ils rappellent à tous que malgré les défis, la musique reste un langage universel de résilience et d’espoir.

La nuit avance, mais personne ne semble vouloir que cela se termine. Chaque morceau est accueilli par des acclamations enthousiastes, et les rappels se succèdent. Le temps semble suspendu, et les soucis du monde extérieur n’ont plus d’emprise ici.

Finalement, lorsque les dernières notes s’éteignent, une ovation retentit, longue et émue. Les spectateurs quittent le fort avec des étoiles dans les yeux et de la musique plein le cœur, portant avec eux la promesse de revenir l’année prochaine, pour une nouvelle étreinte avec la magie de Hammamet et ses nuits inoubliables.

Ce concert de LABESS restera gravé dans les mémoires comme une soirée où la musique a transcendé les frontières, unissant tous ceux qui étaient présents dans une harmonie parfaite.

Après le concert, lors de la conférence de presse, le chanteur principal Nedjim Bouizzoul a exprimé sa chaleureuse gratitude envers le public tunisien et le Festival International de Hammamet. Le bonheur se lisait sur son visage et se ressentait dans sa voix éraillée, témoignant de l’énergie qu’il avait déployée sur scène.